Nettoyer une tache vestimentaire

Après l’OVNI, il y a la TaVNI = tache vestimentaire non identifiée.

On la voit, mais on n’a aucune idée de son origine. Et de par son positionnement étrange – comme sur l’arrière de la jambe gauche, par exemple – on reste perplexe.  » Mais comment ai-je fait pour me tacher là ? « . On se remémore sa journée, ce qu’on a fait, où l’on s’est assis. Mais rien à faire. Conclusion : on a été attaqué(e) par une TaVNI.

Comment donc nettoyer une tache si on ne sait d’où elle vient, si on n’a pas un labo et microscope d’analyse textile dans son grenier, et que l’on ignore sa composition ?

On peut procéder comme suit :

  • Etape 1 : si vous connaissez un gentil teinturier, lui rendre visite pour demander conseil, sans pour autant lui laisser le vêtement. Car s’il est honnête et que la TaVNI, selon lui, peut se nettoyer facilement, il devrait vous le dire.
  • Etape 2 : si l’étape 1 n’est pas envisageable ; ou si vous voulez tenter par vous-même parce qu’il ne s’agit pas d’une pièce  » collector «  : utilisez du savon détachant avant lavage (ou bien du savon de Marseille). En ce sens, humidifiez le savon et le textile, frottez sur la tache et laissez agir pendant 15 à 30 minutes. Si la TaVNI s’estompe, c’est bon signe, vous pouvez mettre le vêtement en machine. Dans le cas contraire, essayez du détachant avant lavage plus robuste (type K2R), ou bien un tout petit peu de javel si le vêtement est blanc.
  • Etape 2 bis : en alternative au détachant habituel, vous pouvez faire appel au Dr. Beckmann. Ce n’est pas un médecin, mais presque. Il s’agit d’une marque spécialisée dans les détachants et les produits d’entretien ménager spécialisés. Elle propose notamment une ligne de Diables Détacheurs : une déclinaison de produits détachants qui traitent un type (ou une combinaison) de taches spécifiques.
  • Etape 3 : si la tache ne semble vraiment pas s’atténuer, et que l’on veut éviter de faire un carnage, eh bien on passe chez M. Mme Pressing 🙂

Vous l’aurez compris : se débarrasser d’une TaVNI n’est pas toujours chose aisée. Pour s’en prémunir autant que possible, à nous aussi de faire des choix vestimentaires adaptés à notre activité de la journée. C’est sûr, la prochaine fois, on s’abstiendra de porter un pantalon blanc pour aller chez le coiffeur ou pour une virée en bateau, ou bien de porter de la soie pour un rendez-vous galant dans un parc 😉

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A quelle fréquence laver ses draps et ses serviettes ?

Oui, comment savoir quand laver ses draps, ses serviettes, ses nappes ou ses housses de couette, surtout si le linge nous semble propre ? Et puis, on se dit peut-être : « je me lave tous les jours, donc je ne salis pas ». Sauf que, ce n’est pas si vrai que cela.

J’ai donc fait ma petite enquête sur le web* et questionné quelques mamans/amies/expertes du ménage. Résultat : préparons-nous à laver, laver et….laver, car voici ce à quoi devrait ressembler un planning de lessive pour adultes (pour les bébés et les enfants, c’est un peu différent) :

Salle de bains : 

Qui n’aime pas s’envelopper dans un grand drap de bain (ou peignoir) après une bonne douche ou un bain relaxant ? Ca ne vous rappelle pas votre enfance, lorsque votre maman vous entortillez dans une serviette de bain et qu’elle frottait fort pour vous sécher ? Non ? Bon… Quoiqu’il en soit, il est conseillé de laver :

  • les serviettes de bains :  idéalement tous les jours, voire deux fois par semaine
  • les serviettes pour les mains, le visage et le popotin : idéalement tous les jours

D’ailleurs, avez-vous remarqué qu’à l’hôtel les serviettes sont changées tous les jours (ou au maximum tous les deux jours, selon la politique écolo de l’établissement) ? Cela n’est ni un hasard, ni du chichi. C’est de l’hygiène, tout simplement. En effet, l’humidité favorise le développement des bactéries.

Note particulière pour les dames : lorsque Madame Nature vient nous rendre visite, il faut être encore plus vigilante et vraiment changer tous les jours notre serviette popotin. Ca coule de source, non ? :p Lire la suite

La lessive commence…dans le magasin

Allez…sans mentir – et sans tricher – connaissez-vous la signification de chacun de ces symboles de lavage ?

symboles de lavage

C’est bien ce que je pensais. Pour vous aussi c’est incompréhensible.

Pourtant, ces indicateurs sont là pour nous aider à faire en sorte que, par exemple, notre polo taille 36 ne ressorte pas de la machine en modèle réduit, taille 32.

Et puis, si nous n’avons pas un bon teinturier, ou tout simplement les moyens de faire appel à lui (très) souvent, il va falloir qu’on se mette à s’intéresser à ce nouveau  » langage « . Certes, nous n’allons pas non plus apprendre par coeur tous les symboles textiles existants. En revanche, savoir en décrypter certains pourrait nous aiguiller lors de notre activité  » shoppingistique « .

Mais franchement. Entre nous soit dit. Qui fait les boutiques et craque sur un vêtement en se demandant :  » est-ce que ça sera facile à laver ? « . En ce qui me concerne, quand mon coeur s’emballe pour un ensemble qui me donne l’impression d’être  – à quelques détails près – Anne Hathaway dans  » Le démon s’habille en Prada «  (enfin, lorsqu’elle s’habille vraiment), je ne m’attarde pas sur l’étiquette intérieure. Je regarde juste la composition et le lieu de fabrication du vêtement (je suis friande de fringues, mais je m’abstiens lorsque je lis : 150 euros  » made in china « ).

Est-ce que nous, fashionistas, allons devoir nous imposer un nouveau critère de sélection ? Adopter un nouveau réflexe de pensée consciencieuse pour un achat compulso-impulsif ? A nous de voir. En tous cas, soyons lucides : les éventuels futurs enquiquinements – s’agissant de lessive – commencent en boutique, lorsque l’on se regarde dans le miroir et que notre être tout en émoi se dit :  » j’achète ! « .

Allez.  Juste pour rire – ou pleurer – jouons à  » Pressing ou pas Pressing  » : il suffit de lire les symboles de lavage sur les étiquettes textiles, et découvrir l’étendu de notre investissement vestimentaire…

Bon. Ce n’est pas tout, mais j’ai mon pantalon en coton et fil doré pailleté à récupérer chez le teinturier :p

Fabriquer ses produits d’entretien

Toutes ses « Miss Parfaites » qui trouvent le temps de fabriquer leurs produits ménagers après le boulot, les courses, le cours de yoga et de chant, la cuisine et peut-être même les devoirs des enfants, …c’est limite agaçant. Moi qui ai tendance à me noyer dans un bocal d’eau, je reste admirative. Vraiment. Même que certaines femmes débordées y arrivent. Il paraît que ce n’est qu’une question d’organisation. Mouais… JE VEUX SAVOIR COMMENT ELLES FONT !

Quoi qu’il en soit. Que vous soyez à court question budget et/ou simplement accroc au bio et à l’écologie, fabriquer ses propres produits d’entretien peut être une solution intéressante.

Allez, sans rancune, et bravo aux « Wonder Woman » du 3ème millénaire !

Laver son maillot, sa serviette et ses tongs !

Ahhhh… L’été est là. On en profite pour se mettre à l’eau, pour prendre du soleil et faire le plein de vitamine D, et on a bien raison !

On aime rentrer à la maison avec cette sensation de détente, après une séance de bronzage, de plongée ou de longueurs en piscine. On aime l’odeur de lotion solaire ; le sel de la mer sur la peau ; les coquillages que l’on emporte avec soi.

En revanche, on aime moins : les grains de sable ou graviers dans le maillot de bain ; ces  » on-ne-sait-trop-quoi  » (peut-être des algues sèches, des mégots,…) restés accrochés sous notre serviette ; ces nouvelles taches sur notre fouta de plage. On commence à s’inquiéter :  » comment vais-je laver tout cela ? « 

Rien de plus simple.

On se munit de :

  • une bassine
  • une petite brosse
  • du Mir Laine (ou équivalent)
  • du savon de Marseille
  • du savon liquide (par exemple, savon pour les mains)
  • du détachant, type K2R

Puis, on donne le « bain » à nos accessoires :

1. Le maillot de bain. Qu’il s’agisse d’un bikini, trikini ou maillot short Sundek, même procédé. D’abord, je rince bien mon maillot à grande eau claire, froide. Puis, je prends la bassine ; je la remplis d’eau froide et y ajoute une toute petite dose de Mir Laine ; j’y plonge mon maillot, que je laisse tremper pendant quelques minutes (allez, disons dix). Ensuite, je rince à nouveau mon maillot à l’eau froide. Après quoi, il n’y a plus qu’à le laisser sécher à l’air libre ! Pourquoi le Mir Laine ? Car c’est moins agressif qu’une lessive normale et au revoir l’odeur de chlore ! Et si on a plusieurs maillots – de différentes couleurs – à laver, on suit les mêmes règles que pour les vêtements : le blanc et les couleurs (ou bien les couleurs claires et foncées) ne se mélangent pas ;o)

2. La serviette. Je la secoue à nouveau (dehors, sur le balcon, par-dessus la fenêtre,…) et m’assure qu’il n’y a plus rien d’accroché (sable et autre). Je prends mon savon de Marseille, l’humidifie et le passe sur la/les zones entachée(s). Si je constate que la tache s’en va difficilement, alors je spraie du détachant, et hop en machine (lavage à 40 degrés et essorage à 800 – selon instructions sur l’étiquette bien sûr) !

3. Les tongs. Elles aussi ont besoin d’un petit nettoyage. Pourquoi ? Pensez par exemple à la flaque de boue et autres déchets dans lesquels vous avez dû marcher pour accéder aux toilettes publiques de la plage… Vous voyez ce que je veux dire ? Donc. Je reprends la bassine, à moins d’utiliser la vasque de la baignoire ou de la douche. Je mets du savon liquide ou savon de Marseille sur la brosse (attention : ne pas trop en mettre, pour éviter que cela mousse abondamment), et je frotte, frotte, frotte, dessus et dessous. Puis, je rince à l’eau claire. Tada ! Mes Havaianas sont toutes propres !

Ah oui. Une dernière chose : je n’oublie pas de désinfecter ma petite brosse après usage (toujours dans une bassine, je lui fais faire tempête, pendant trois minutes, dans un bain d’eau et de javel).

Comment étendre ses vêtements

Avec des pinces ? Bonne réponse. Mais incomplète. Une astuce pour éviter ces marques enfoncées sur les chemises, t-shirts, tops, pulls…bref, sur tout (ou presque) ce qui se porte en haut : on utilise des cintres.

C’est-à-dire : au lieu de fixer le vêtement sur l’étendoir à l’aide de pinces, mettez-le directement sur un cintre. Ainsi, le vêtement prendra plus facilement la bonne forme ; n’aura pas cette pliure au milieu (comme cela arrive sur certains t-shirts, surtout lorsque le linge a tendance à être rêche) ; et surtout ne portera pas ces marques de pinces. Cette astuce pourrait même faciliter la phase repassage. Je dis bien  » pourrait « .

Au fait. Dans le cas où votre étendoir est en extérieur (fixé au bord de la fenêtre par exemple), veillez à bien fixer les cintres à l’aide de pinces : cela vous évitera de retrouver votre linge chez le voisin du dessous, ou bien sur la voie, rue, etc. ; ce qui obligerait à refaire une lessive. Ah oui. Il est évident aussi qu’il faut bien boutonner la chemise, le gilet ou autre, afin de s’assurer que le vêtement ne glisse pas du cintre. Vous me suivez ?

Enfin, si vous voulez absolument utiliser des pinces, alors l’alternative est d’accrocher votre vêtement par le bas (c’est-à-dire le col ou l’encolure vers le bas) et de placer les pinces sur les coutures à droite et à gauche. Les marques seront moins visibles, surtout si on n’a pas l’intention de repasser.

p.s. : merci encore à Christophe pour sa contribution 🙂 Au fait, ce weekend, pas de billets prévus, car je serai en mission  » témoin de mariage « . Merci et à lundi donc !

Comment faire sa lessive en machine

La voici, la voilà, LA question que l’on se pose forcément lorsque l’on vit en solo.

Alors, justement, pour éviter les petites catastrophes et les erreurs de débutante comme, par exemple, retrouver un nouveau top blanc coloré en saumon parce qu’on l’aura lavé avec un jean orange, ces précieux commandements, tu suivras :

  1. Tu feras un premier tri de vêtements selon les couleurs et textures pour séparer le linge délicat de celui qui l’est moins. On considère comme délicates des matières comme la soie, le cashmere, la laine. Et oui, tu peux laver ensemble pantalons, jeans, chemises, tshirts, etc.
  2. Tu vérifieras toujours les indications sur l’étiquette de ton linge pour vérifier le mode et les températures de lavage (lavage à la main, lavage à 30°,…)
  3. Tu ne mélangeras pas les couleurs foncées (noir, marron, bleu marine…) ou vives (orange, rouge…), avec le blanc et les couleurs claires (beige, rose pâle,…)
  4. Tu feras une lessive à part pour tes serviettes, gants, torchons, draps de lit,… qui peuvent être lavés à de hautes températures (en général 60° et plus). Là aussi, attention à ne pas mélanger les couleurs
  5. Tu laveras à part les vêtements neufs, de couleur vive, qui risquent de dégorger/déteindre
  6. Tu videras les poches de tes pantalons, shorts et sweat. Car si, par exemple, tu oublies un kleenex dans la poche arrière de ton jean, ce sera une avalanche de neige papier que tu retrouveras collée à tous les autres vêtements
  7. Tu boutonneras tes pantalons et remonteras les fermetures
  8. Tu laveras tes vêtements à l’envers
  9. Tu appliqueras du détachant sur les vêtements les plus sales, avant de les mettre en machine. Attention au détachant qui peut créer des auréoles blanches. Au préalable, tu peux le tester sur l’envers et sur une petite partie de ton vêtement
  10. Tu n’ajouteras pas trop de produit lessive – ou bien tu la dilueras avec de l’eau (1/3 de lessive pour 2/3 d’eau) pour ne pas retrouver tes vêtements  » gras « 
  11. Tu n’oublieras pas d’ajouter un peu – on a dit UN PEU – d’adoucissant dans le compartiment adéquat, si tu ne veux pas que ton linge fasse effet de gommage sur ta peau. Là aussi, tu peux diluer l’adoucissant pour ne pas qu’il graisse le vêtement ou le tache
  12. Tu utiliseras des filets de lavage ou lessive pour ton linge délicat, la lingerie ou les chaussettes
  13. Tu feras une lessive à part pour le linge d’une personne malade, qui a un virus, etc.
  14. Une fois le cycle de lessive terminé, tu ne tarderas pas à sortir ton linge pour l’étendre au plus vite, afin de ne pas le retrouver froissé